Les évolutions de l'armée française sous la IIIème
Républiquesur Loukoum On Line
Le décret du 15 novembre 1865 est la première étape d'une réorganisation de l'armée de la République, avec le renouvellement et la réorganisation du parc d'artillerie. (1) La guerre de 1866, contre l'envahisseur prussien a facilité l'acceptation par l'opinion publique de la nécessité d'une réorganisation de l'armée, avec retour à l'incorporation de la classe entière. La loi Niel (du nom de son auteur, le maréchal Niel) du 1er février 1868 (2) prévoit : l'incorporation de la classe entière, ...Contient : bataille (4)(...) Le Lebel sera la première arme à l'utiliser. Vers 1890, l'emploi de la poudre sans fumée se généralise sur les champs debataille. Cela entraîne des changements tactiques : les soldats ne sont plus gênés par les nuages de poudre qui obscurcissent le champ debataille, et peuvent par ailleurs tirer sans révéler leur position. 1890 est également l'année de l'adoption de la carabine Berthier (à trois coups), qui utilise les mêmes munitions que le Lebel (et est souvent appelée Lebel elle-même). (...)
En juin 1875, le règlement de manoeuvre de l'Infanterie (RMI) tient compte de la puissance du feu et tire des enseignements judicieux des conflits récents (guerre de Sécession, guerre de 1866), suivant ainsi les idées du parti du feu (importance fondamentale du feu comme mode d'action, abandon de l'ordre serré sur le champ debatailleau profit de l'ordre dispersé) ; mais il est jugé pusillanime par certains généraux du parti du choc (Bonnal en particulier), qui critiquent la lâche utilisation des couverts et le souci excessif d'éviter les pertes. (...)
28 : historiquement, le RMI du 29 juillet 1884 (sous l'impulsion entre autres du général Cardot pour qui toute tactique qui n'est pas orientée énergiquement et impitoyablement vers le corps à corps est une tactique à rebours) constitua un retour en arrière et sera suivi d'autres règlements tout aussi aberrants pour les champs debataillede l'époque, qui n'ont plus grand'chose à voir avec les théâtres de la glorieuse épopée napoléonienne. (...)